Créé en 2018, le collectif Rosati rassemble 5 agences d’architectes internationales et a pour but de rompre les barrières entre les disciplines afin de favoriser l’innovation et de développer les savoir-faire. Le collectif est basé à Arras mais il est présent en France, en Angleterre et en Chine. Il est constitué d’entreprises, d’indépendants et d’associations impliquées dans l’art, l’architecture et les nouvelles technologies.
A l’occasion du centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918, le collectif Rosati proposait en 2018 un concours d’architecture pour imaginer un mémorial de la paix, ouvert aux architectes, designers, étudiants, sculpteurs… et qui devait explorer le potentiel de l’impression 3D.
Le 1er février 2019, le jury s’est rassemblé pour évaluer les projets finalistes. Il était constitué de Bertrand morchain (Plan B), Laurence Morice (CAUE du Pas-de-Calais), Louic Remy (Collectif Y), Axel Thery ( Constructions 3D), David Ferron (CCI Grand Lille), Thierry LeBot (CUA), Sylvain Noizet (Sylvain Pierre Jean architecture), Mike Stiff (Stiff + Trevillion architects), Philip Marsh (Drmm architects), Degang Wang (W2 architects) et Raphaël Chivot (Nomade architectes).
(crédit photo : Nelly Dupré / Arras métropole news)
Le vainqueur est le projet « Temple de la Paix » de M. Alexander Yonchev, architecte diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture de Saint-Etienne en 2013, installé à Sofia en Bulgarie.
Sa proposition de Mémorial a pour but de créer une expérience unique, corporelle et intime qui fait appel aux cinq sens et qui met en rapport l’homme avec l’architecture et la lumière. Le visiteur est invité à pénétrer dans la structure par une entrée étroite qui l’introduit dans le « couloir de purification ». Ce couloir plongé dans la pénombre a pour but de l’éloigner du monde extérieur pour enfin l’introduire dans la salle de la Paix : un espace de central et symétrique qui ne laisse le regard s’échapper que vers le ciel: l’époque source de peur des «orages d’acier». L’espace invite à réfléchir sur la signification de la paix et son importance pour l’existence humaine.
Le Mémorial est composé de deux cônes tronqués. Le cône extérieur qui pointe vers le haut représente l’enveloppe et délimite l’intérieur du Mémorial de son extérieur. Le cône intérieur qui pointe vers le bas, de dimensions inférieures a pour but de créer une deuxième limite entre « le couloir de purification » et la salle de la Paix.
La géométrie du Mémorial prend en compte la technique de l’impression du béton ainsi que les gabarits de l’imprimante et de ses capacités d’impression. Une base solide en béton armé est d’abord fondée et recouverte de revêtement de sol en quartz sur laquelle le béton est imprimé par la suite. Une fois l’impression du Mémorial terminée, l’imprimante est retirée par une grue depuis la grande ouverture zénithale de 5 mètres de diamètre.
Dans le cadre de ce concours, des études sont d’ores et déjà entamées avec CONSTRUCTIONS-3D pour construire ce monument.
Les meilleurs projets seront présentés à partir du 9 avril à Arras. Pour concrétiser le projet récompensé, un appel à dons et à financement sera initié à cette occasion.
Pour plus d’informations ou si vous souhaitez contribuer à la réalisation de ce projet :
contactez M. Sylvain NOIZET, architecte et initiateur du collectif ROSATI,
au 03.21.15.83.81 ou par email sur collectifrosati@outlook.fr