La Direction générale des entreprises (DGE) et le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), en collaboration avec l’Observatoire de la plasturgie, le Syndicat français de l’Industrie cimentière, Aluminimum France, l’Alliance des Minerais, Minéraux et Métaux, et la Fédération forge fonderie, ont lancé une étude prospective sur le futur de la fabrication additive.
Cette étude a pour objectif d’analyser le positionnement et les conditions de développement de la fabrication additive en France et dans ses territoires, à la fois sur le marché grand public et au sein des filières industrielles et de leurs processus productifs. Elle vise notamment à dégager des pistes d’actions visant à structurer l’offre française et accompagner la diffusion de ces nouvelles technologies dans les entreprises et à l’échelle des territoires.
Les principales conclusions et enseignements du diagnostic établi dans le cadre de cette étude peuvent être résumés par les éléments suivants :
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– une chaîne de valeur française en forme de sablier avec de grands donneurs d’ordres, une recherche de haut niveau et une expertise nationale dans le domaine des matériaux mais qui doivent se consolider pour répondre à la croissance de la fabrication additive;
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– des compétences indéniables présentes dans le tissu de la sous-traitance industrielle mais une atomisation de l’offre qui freine les collaborations avec les donneurs d’ordres et ouvre des opportunités aux concurrents étrangers qui prennent ainsi des parts de marché sur le territoire national. Certains sous-traitants affichent cependant une volonté de se développer en intégrant l’ensemble de la chaîne de valeur, en investissant ou en s’associant avec des compétences complémentaires;
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– une absence de stratégie nationale affirmée et un besoin de structuration de la filière. La situation est cependant en train de s’éclaircir grâce à la feuille de route de l’Alliance pour l’industrie du futur, une initiative forte en ce sens.
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