La France pilote actuellement les travaux de normalisation européens sur le thème de la fabrication additive, dont la technique la plus connue est l’impression 3D. La finalité ? Disposer de procédures communes sur les matériels et logiciels à utiliser, les procédures d’essais à appliquer.
La fabrication additive, est un procédé pour créer couche après couche et par ajout de matière, un objet à partir de logiciels de conception assistée par ordinateur (CAO). Il est utilisé tant par les industriels que les médecins, les chercheurs et même les particuliers. Une technologie innovante qui reste toutefois à encadrer par des pratiques communes.
C’était l’objet de la réunion, le 15 juillet 2015 à Berlin, du nouveau comité CEN/TC 438 animé par la France (Union de Normalisation de la Mécanique – par délégation d’AFNOR et présidé par Eric Baustert – VOLUM-e). Cette instance a rassemblé des parties prenantes venues de Belgique, France, Espagne, Irlande, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Allemagne.
Un besoin clair en est ressorti : il faut que les normes internationales existantes et futures soient disponibles également en tant que normes européennes. Et cela, sur plusieurs thématiques : la description des procédés, les méthodes d’essai, la définition des pièces types, les lignes directrices de conception…
Au sein du comité, les acteurs européens vont identifier leurs besoins, défendre leurs intérêts et se concentrer sur les étapes qui mèneront vers un référentiel unique de normes techniques internationales sur la fabrication additive.
L’expertise française mise à l’honneur
Ce n’est pas par hasard si le secrétariat de cette instance européenne revient à la France. L’expertise des acteurs français en fabrication additive dépasse les frontières. La France pilote deux groupes de travail internationaux : l’un sur les échanges entre clients et fournisseurs lors de la commande de pièces, l’autre sur les méthodes d’essai.