Aux côtés d’e-artsup Lille, l’ESME Sudria Lille et l’e-Smart Lab ont intégré le Club Impression 3D et fabrication additive Nord-Pas de Calais et dans son annuaire de compétences. Cette entrée récompense l’implication du campus lillois de l’école qui, depuis sa création en 2012, s’intéresse de très près aux imprimantes 3D.
Des imprimantes 3D pour et par les étudiants
Après avoir débuté avec une imprimante FDM en kit (voir encadré), les étudiants de l’e-Smart Lab ont créé leur propre version d’un modèle d’imprimante 3D open-source, la Prusa Mendel i3 Rework, et sont en train de fabriquer un autre modèle appelé GUS Simpson. Une jolie collection qui va encore s’enrichir car l’ESME Sudria Lille sera prochainement l’heureuse détentrice de la plus petite imprimante 3D au monde ! En effet, après avoir investi 400 dollars dans le projet Kickstarter iBox Nano, l’école recevra bientôt un exemplaire de cette petite merveille technologique qui utilise de la résine liquide se polymérisant sous l’action d’UV. De quoi donner des idées à ses étudiants qui, désormais, participent à des concours liés à l’impression 3D et apportent leur expertise en dehors des murs de l’école.
Challenges d’ingénieurs, NASA et mascotte
En effet, l’ESME Sudria Lille compte de plus en plus offrir la possibilité à ses étudiants de participer à des challenges d’ingénieurs autour de l’impression 3D. « Avant de lancer les étudiants dans le grand bain, j’ai moi-même participé à un challenge organisé par la NASA en vue de concevoir une attache de sécurité pour les astronautes de la station spatiale internationale, explique Johan Verstraete, directeur de l’ESME Sudria Lille. L’idée que j’ai eu consistait à proposer une attache articulée et imprimable en une fois afin d’utiliser au maximum les atouts de l’impression 3D. Par la suite, j’ai proposé un workshop aux étudiants ayant pour but de créer une mascotte pour l’école liée à son implication dans la fabrication additive. La contrainte ? Il fallait que la mascotte soit articulée et imprimable en une fois, tout comme pour le défi de la NASA. Maintenant qu’ils sont prêts, ils vont pouvoir se plonger dans un challenge audacieux lancé par GrabCAD, une plateforme d’échanges de projets de conception assistée par ordinateur (CAO). »
Une nouvelle association et toujours plus de projets ambitieux
Pour continuer à développer son activité, l’ESME Sudria Lille vient de créer l’association SudriAdditive qui sera encadrée par les étudiants impliqués dans la fabrication de machines. L’association sera ouverte à tout le campus IONIS Education Group de Lille. Le premier événement proposé verra la possibilité de venir fabriquer – et personnaliser – sa propre imprimante 3D low cost ! La fabrication sera également suivie d’une formation. Par ailleurs, l’ESME Sudria Lille a déjà accueilli deux lycéens de 1ère S pour leur TPE portant sur l’impression 3D. Ils ont été suivis par Guillaume Deshayes (ESME Sudria promo 2019) venu bénévolement pendant ses vacances. Yann Poisson (ESME Sudria promo 2015), qui étudie sur le campus d’Ivry-sur-Seine, a également sollicité l’e-Smart Lab pour réaliser l’impression d’un modèle 3D de boîtier électronique.
À propos de l’impression 3D
L’impression 3D est le nom médiatique donné à la fabrication additive qui existe depuis 30 ans et qui est utilisée en prototypage rapide dans les grandes entreprises à cause du coût (pour exemple, une imprimante métal à frittage laser coûte en entrée de gamme 250 000 euros). L’impression 3D a été révélée au plus grand nombre lorsque des brevets de techniques de fabrication additive sont tombés dans le domaine public. La technique la plus accessible au niveau des prix est la technique dite de « fil de thermoplastique fondu » (FDM), qui est utilisée par la plupart des imprimantes grand public. Actuellement, il existe deux domaines majeurs ou l’impression 3D fabrique l’objet vendu : le domaine médical et celui du bâtiment. Sinon, l’impression 3D est utilisée pour la fabrication d’outils permettant d’améliorer la production des objets vendus.
source : blog ESME Sudria Lille 16/03/15
+ Voir également l’interview de Johan Verstraete du 09/05/15